L’histoire
mêlant rêve de petite fille, parcours atypique, et héritage familial.

L’histoire
Redécouvrir les oubliés
Indirectement, ma grand-mère a influencé la concrétisation de mon projet. En vidant la maison de mes grands-parents, j’ai retrouvé des armoires qui regorgeaient de tissus (draps, nappes, édredons…), que j’ai bien sûr emportés avec moi. Des tissus aux motifs atypiques, retro, vintage, parfois délavés, qui, à cette époque, pour moi, ne pouvaient servir que de toile, sans penser, justement, à les mettre en avant pour leur esthétique si particulière. C’est une paire de rideaux, que je n’ai jamais remarquée à vrai dire lorsque j’étais enfant, qui m’a réellement remise en question et qui a déclenché en moi cette envie d’utiliser ses motifs et couleurs d’une autre époque : un tissu floral aux teintes chaudes, marron et bordeaux…
Ce n’est qu’à ce moment que je l’ai remarquée, même si elle faisait partie de l’arrière-plan de mon enfance : pourtant je les ai laissés, sans savoir quel destin leur serait réservé pour les nouvelles personnes qui allaient s’installer dans cette maison. Une certaine frustration s’est installée en moi, et c’est pour répondre à cette dernière que Les k oubliés existe : sortir les oubliés du placard, parfois remplis d’histoires, pour en faire de réelles pièces uniques majeures d’une garde de robe.
Est. 2022
L’ambition Les k oubliés
Sortir les oubliés du placard
Avec Les k oubliés, j’avais envie de mettre en lumière ce qui traîne dans nos placards. J’ai appris maintes fois que l’objet le plus durable était celui qu’on ne fabriquait pas. Sur la même idée, le tissu le plus durable est celui qu’on ne fabrique pas… Mais celui qui existe déjà !
Créer une autre mode
Faire autrement. C’est la manière je souhaite créer la mode. Proposer des modèles aux formes intemporelles, pour l’homme ou la femme, dans un univers coloré, vintage et fleuri, en revalorisant des matières généreuses, originales et remplies d’histoires.
Faire autrement : en créant moins et mieux, pour faire durer vos pièces dans le temps. Je confectionne les pièces de la marque dans mon atelier, en série limitée. À raison de quelques drops ou nouvelles collections dans l’année, la production se veut être à un rythme plus modéré que celui de la fast fashion ou de l’ultra fast fashion.
Faire autrement. Créer de véritables pièces uniques pour qu’elles ne ressemblent qu’à vous, à votre univers.
Mettre de la couleur dans vos vies
Les tissus auxquels Les k oubliés donne une seconde vie, sont bien souvent très colorés, arborant des motifs forts et ambitieux. Les pièces uniques créées permettent d’apporter une touche de fantaisie et de fraicheur dans vos tenues et votre dressing.
Porter une pièce Les k oubliés, c’est mettre en lumière des tissus oubliés, leurs histoires passées, mais c’est également vous mettre en valeur !
Derrière le projet
« C’est une relation d’amour/haine que j’entretiens avec l’industrie de la mode : entre un monde qui me fait rêver depuis que je suis enfant, comme un premier amour, rempli de paillettes et de strass, de délicatesse du geste, et de poésie de la création ; et une industrie impactante à bien des égards, parfois élitiste, et dictatrice de stéréotypes auxquels tout un chacun ne peut se résoudre à correspondre. La couture a été pour moi une solution d’intégrer ce monde et de le façonner à ma manière et à mon image. Mes premiers points à la main remontent à l’âge de 6 ans, appris par ma grand-mère paternelle.
Délaissée pendant des années, j’en ai repris l’apprentissage 13 ans plus tard. »
Kassandra Bigot
Fondatrice